Xavier Emmanuelli, Fondateur du Samu Social – France Inter

Le Docteur Xavier Emmanuelli, invité de Claire Servajean sur France Inter

Vendredi 9 mars 2018, le Docteur Xavier Emmanuelli s’est exprimé sur la création du Samu Social dans l’émission « Une semaine en France », il a ensuite répondu à la question de l’attitude de la vieille Europe face à la poussée migratoire dans l’émission « Le téléphone sonne », aux côtés de Jérome Fouquet (directeur du département Opinion de l’IFOP) et de Catherine Wihtol de Wenden (chercheuse au CNRS, spécialiste des migrations internationales).

 

Xavier Emmanuelli, Fondateur du Samu Social  – Ecouter ou Réécouter

« Un homme qui depuis plus de 50 ans a une façon bien à lui d’exercer la médecine. Il le fait dans l’urgence, en allant au-devant des patients.

C’est ce qui l’a conduit à participer à la mise sur pied du SAMU dans les années 70, à la création de Médecins sans Frontières où il a passé plus de 20 ans, à la création du SAMU Social de Paris dans les années 80 avant de devenir en 1995, secrétaire d’Etat à l’action humanitaire d’urgence dans un gouvernement de droite, lui l’ancien communiste. D’origine corse, fils de médecin, Xavier Emmanuelli a eu 1000 vies : il a été aussi médecin chef à la prison de Fleury -Merogis, en 1987, il a visité le pape en 1992, il s’est battu pour les enfants des rues en luttant contre les trafics.

Aujourd’hui à bientôt 80 ans, Xavier Emmanuelli est toujours sur le pont. Responsable du SAMU Social international, il rêve désormais de créer un nouveau SAMU ici en France, un SAMU social qui irait à la rencontre des migrants… »

 

Quelle attitude de la vieille Europe face à la poussée migratoire ? – Ecouter ou Réécouter

par Xavier Emmanuelli, Jérome Fouquet et Catherine Wihtol de Wenden

« Alors que l’Union européenne fait face à une crise migratoire et semble incapable de parler d’une seule voix sur ce dossier, avec pour conséquence une montée des extrêmes et des partis anti-système dans certains pays, comme en Italie dimanche dernier, interrogeons aussi, à cet égard, l’attitude de la France. »